- Le président ukrainien s’est félicité jeudi de la création par des alliés occidentaux d’une « coalition » visant à stimuler les défenses aériennes ukrainiennes. Volodymyr Zelensky a déclaré que ce groupe, constitué de vingt pays, avait été formé lors d’une réunion du « groupe de Rammstein » organisée en ligne afin d’évaluer les besoins militaires de l’Ukraine. « Merci à tous les pays qui participent à ces efforts afin de permettre à nos villes et à nos villages d’être mieux protégés contre les attaques russes, a dit M. Zelensky. Le bouclier aérien de l’Ukraine se renforce chaque mois. »
- Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, a décrit jeudi la situation le long du front de 1 000 kilomètres comme « compliquée mais contrôlable ».
- Le président argentin nouvellement élu, Javier Milei, a proposé mercredi à M. Zelensky d’organiser en Argentine un sommet entre l’Ukraine et les pays d’Amérique latine, dans le cadre de l’un de ses entretiens avec les dirigeants mondiaux qui ont suivi son élection.
- La Lituanie a envoyé 3 millions de munitions, « des systèmes de détonation à distance et du matériel d’hiver aux forces armées ukrainiennes ». Cette aide supplémentaire est arrivée mercredi en Ukraine, a annoncé le ministre de la défense lituanien.
- « La Russie n’a jamais renoncé aux pourparlers de paix avec l’Ukraine », a assuré mercredi Vladimir Poutine. « Nous devons penser à comment mettre fin à cette tragédie », a déclaré le président russe, qui accuse Kiev d’être opposé à des négociations en citant un décret signé par M. Zelensky en octobre 2022.
- Plus de 10 000 civils ukrainiens, dont plus de 560 enfants, ont été tués depuis le début de la guerre, a rapporté mardi le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. L’ONU a toutefois dit s’attendre à ce que le bilan réel soit « sensiblement plus élevé, compte tenu des difficultés et du temps requis pour la vérification ».
- L’Allemagne a annoncé une nouvelle assistance militaire à l’Ukraine, qui s’élève à 1,3 milliard d’euros, par la voix de son ministre de la défense, Boris Pistorius, en visite à Kiev mardi. Deuxième fournisseur d’assistance militaire à l’Ukraine après les Etats-Unis, l’Allemagne cherche à rassurer Kiev, qui s’est inquiété de l’avenir du soutien de ses alliés, dont l’attention se porte sur la guerre au Proche-Orient.
- L’Iran « pourrait se préparer à franchir un pas supplémentaire » dans son assistance militaire à la Russie, selon la Maison Blanche. John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a évoqué mardi une possible livraison de missiles balistiques iraniens, que l’armée russe pourrait utiliser pour attaquer l’Ukraine.
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