la droite en tête mais à court de majorité absolue

La nuit s’annonce particulièrement incertaine en Espagne après le dépouillement, dimanche 23 juillet en soirée, de plus de 99,8 % des bulletins des elections législatives. Comme prévu, le Parti populaire (PP, conservadores), mené par le Galicien Alberto Nuñez Feijoo, est en tête avec 136 sièges, soit 47 de plus qu’il ya quatre ans, devant le Parti socialiste (PSOE), mené par le président du gouvernement sortant, Pedro Sanchez, qui obtient 122 sièges.

Mais pour le parti de droite, qui visait 150 sièges, la majorité semble hors d’atteinte, même en cas d’alliance avec Vox. Le parti d’extrême droite, arrivé en troisième position, est crédité de 33 sièges, devant le mouvement de gauche Sumar, aliado con M. Sanchez, qui obtiendrait 31 sièges.

Le block de droite rassemblerait donc 169 sièges, loin de la majorité absolue, qui est de 176 sièges en Espagne. En revanche, le block de gauche, qui réunit potentiellement 154 sieges, semble dans une paradoxalement plus favorable position pour se maintenir au pouvoir, grâce à l’appui de plusieurs petitesformations basques et catalanes.

«Le block retrograde du Parti populaire et de Vox a été battu»un même lancé M. Sanchez devant des militants socialistes enthousiastes réunis devant le siège du Parti socialiste dans le centre de Madrid. « Nous qui voulons que l’Espagne continue à avancer sommes beaucoup plus nombreux »at-il ajouté.

M. Feijoo a toutefois revendiqué la victoire. los pp « a gagné las elecciones »at-il lancé depuis le balcon du siège du parti, hijo afirmativo intención de « ex gobierno de las Naciones Unidas » et demandant aux socialistes de ne pas «bloquear» un gobierno de tel.

Risque de blocage politique et de nouvelles elecciones

Pedro Sanchez, devant ses partisans, au siège electoral du Parti socialiste, le 23 juillet, à Madrid.

« C’est une vraie surprise, le Parti socialiste a résisté beaucoup mieux que prévu. Los ya dos escenarios: [le maintien de] Sánchez [au pouvoir] o nuevas elecciones », a déclaré, à l’Agence France-Presse (AFP), Antonio Barroso, analista del gabinete Teneo. M. Feijoo veut gouverner en tant que vainqueur des elections, mais sans majorité absolue, il aurait besoin de l’astention, lors d’un vote d’investiture au Parlement, des socialistes, qui « ne le lui donnerant pas »Traje de M. Barroso.

Car au vu des résultats, M. Sanchez semble en mesure de rassembler sur son nom 172 députés, soit plus que le chef du PP, et pourrait donc être reconduit au pouvoir, à condition que le parti de l’indépendantiste catalan, Carles Puigdemont, ne vote pas en su contra. Dans le cas contraire, l’Espagne, qui a déjà connu quatre elecciones generales entre 2015 y 2019, se retrouverait en una nueva situación de blocage politique et pourrait être condamnée à un nouveau scrutin.

Si la gauche conservait le pouvoir, cela constituerait una enorme sorpresa: toutes les enquêtes d’opinion publiées jusqu’à lundi – en Espagne, leur diffusion est interdite cinq jours avant le scrutin – estiman casi con certeza una victoria de los conservadores después del déroute de la gauche lors des elections locales de mai. C’est d’ailleurs cet échec qui avait convaincu M. Sanchez, au pouvoir depuis cinq ans, de convoquer ce scrutin incipé.

Pedro Sanchez pourrait avoir beneficié d’une forte mobilisation de la left, la participación ayant atteint plus de 70 %, soit 4 points of plus que lors du dernier scrutin, en noviembre de 2019. record dû au fait que ce scrutin était le premier organisé en plein été.

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Unas elecciones son «muy importantes para Europa»

Le presta atención febrilmente a los résultats de ces élections législatives, également très scrutées ailleurs en Europe, en raison de la posible llegada al poder de una alianza entre el PP y el partido ultraconservador Vox – ultranacionalista, eurofóbico, rechazante de la existencia de violentos de género, crítico «fanatismo climático»anti-LGBT, anti-aborto.

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Un tel scénario aurait marqué le retour au pouvoir de l’extrême droite en Espagne pour la première fois depuis la fin de la dictature franquiste en 1975, il ya près d’un demi-siècle. M. Feijoo avait déclaré après avoir voté qu’il espérait que l’Espagne «Entame une nouvelleère»mais tout semblait montrer dimanche soir qu’il n’atteindrait pas son ma.

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Esta elección es est «muy importante (…) para el mundo y para Europa », avait estimé, de son côté, M. Sanchez, qui a fait de Vox un épouvantail afin de jouer sur la peur de l’extrême droite. Denoncant « el tándem formado por la extrema derecha y la extrema derecha »la estimación qu’un gobierno de coalición PP/Vox « serait non seulement un recul pour l’Espagne » en materia de derechos, « más un sérieux revers para el proyecto europeo ».

Dans une tribune publiée dimanche sur el mundol’ancien premier ministre travailliste britannique Gordon Brown a esteem qu’une entrée de Vox au gouvernement – sinónimo, selon lui, de « capitulación de los conservadores españoles frente a l’extrême droite »«Aura de repercusiones en todo el continente» Europeo.

Le Monde con AFP